Le taro est une plante cultivée en Polynésie française, utilisée pour sa tige comestible et ses feuilles. Il est souvent consommé en purée ou en fécule et est considéré comme un aliment de base dans la cuisine polynésienne. Il existe plusieurs variétés, au moins une trentaine, mais les deux les plus fréquemment utilisées sont le taro veo et mana ura.
De nombreuses tarodières existent en Polynésie française. Il en existe dans toute la Polynésie française mais c’est aux Australes que le taro aime le plus pousser.
Les bienfaits du taro sont nombreux : ses propriétés anti-inflammatoires, antalgiques et digestives étaient connues des Polynésiens anciens. Ses feuilles sont utilisées pour soigner les blessures cutanées et réguler la transpiration, tandis que ses fleurs soulagent les maux d’estomac.
Le taro est riche en amidon, fibres, fer et en nutriments clés tels que les vitamines et acides aminés. Il agit comme un coupe-faim, est bénéfique pour la santé cardiovasculaire et a des propriétés antioxydantes.
En cuisine
Le taro se déguste nature cuit pendant longtemps dans de l’eau légèrement sucrée. On le mange au même titre que le ‘uru. Il peut être frit en frites ou en chips, c’est délicieux ! On le mange aussi avec du fāfaru, plat de poisson frais dans de l’eau fermentée. On accompagne le poisson et le taro avec du Miti hue, condiment traditionnel fabriqué à partir de la fermentation d’amande râpée de noix de coco encore vertes, d’eau de mer et de têtes de chevrettes écrasées. Dans la communauté chinoise, on le consomme par exemple en beignet farcie de viande, vous retrouverez la recette plus bas.