Skip to content

Interview du Chef : Aki Aki

portaitakiaki

Parcours atypique, passion sincère et esprit d’équipe soudé : Christophe Tetuanui incarne une nouvelle génération de chefs qui osent, innovent et inspirent.

Je m’appelle Christophe Tetuanui, j’ai 28 ans, et je viens de Punauuia. Avec mon meilleur ami, Lorick Albonico, on a ouvert Aki Aki, un restaurant de street food japonaise situé à Titioro. Ce projet, c’est l’aboutissement de plusieurs années de réflexion et de passion pour la cuisine.

Une passion née de la culture japonaise

Avec Lorick, on a toujours été fans de la culture japonaise — les mangas, la bouffe, l’ambiance. On a eu la chance de se former à Toulouse, dans un restaurant japonais. Et c’est là qu’on s’est dit : pourquoi ne pas ramener ça chez nous, à Tahiti ?

Ramen, okonomiyaki, takoyaki… Ce sont des plats qu’on trouvait uniquement dans les rues du Japon. Aujourd’hui, ils sont disponibles ici, chez nous. Et on en est fiers.

Un parcours construit à la force des bras

Je n’ai pas fait d’école de cuisine. J’ai arrêté les études après le bac. C’est en rejoignant Lorick en France que j’ai commencé à bosser dans la restauration. J’ai tout appris sur le tas : de la plonge au poste de manager.

Avec le temps, j’ai découvert ce qui me motive vraiment : voir les clients repartir avec le sourire. Pour moi, c’est ça, le vrai bonheur dans ce métier. Si les gens sont contents de venir manger chez nous, alors on a tout gagné.

Une équipe fondée sur la confiance

Aki Aki, c’est aussi une histoire d’amitié. Quand on a monté le projet, on a fait appel à deux de nos meilleurs amis. Ils ont quitté leur job pour nous suivre. On bosse ensemble, on s’entraide, on rigole. C’est notre force.

On a aussi gardé deux employés de l’ancien resto, avec qui on a trouvé une super cohésion. On travaille beaucoup, c’est sûr. Mais comme on aime ce qu’on fait et qu’on s’entend bien, on n’a pas l’impression de “travailler”. Et ça fait toute la différence.

Un message à la jeunesse

À tous ceux qui hésitent ou qui doutent : croyez en vos rêves.

Le plus dur, c’est de faire le premier pas. Il faut y aller, ne pas avoir peur de se lancer. Si on en a vraiment envie, tout est possible. Il faut juste s’en donner les moyens et y croire.

Merci Chefs de Tahiti !